On pense souvent que les mariées au Portugal d’autrefois étaient uniques par la particularité qu’elles étaient en noir. Nous avons fait des recherches sur le sujet et voici ce que nous avons trouvé…
Il est courant dans les groupes folkloriques portugais, de voir un couple qui représente “les mariés”.
L’idée étant de mettre en avant surtout que la mariée le jour de ses noces était vêtue de noir. Nous tenons à apporter une précision sur le fait qu’il n’existe pas un “costume de mariée” car la mariée portait évidement des vêtements pour cette occasion soit neuf, soit plus précieux que ceux de tous les jours, composés d’un haut (blouse, veste, une jupe, et ou avec un tablier).
Cependant, en ce penchant sur cette particularité la cérémonie contrairement à aujourd’hui n’était pas si fastueuse dans le milieu rural. Comme l’atteste cet extrait d’acte de mariage célébré à 5h du matin, une fois la cérémonie terminée les époux allaient faire leurs tâches quotidiennes comme à l’accoutumer, sans avoir tout le saint-frusquin que l’on connaît aujourd’hui.
Concernant la particularité que beaucoup pensent être singulière au Portugal, je tenais à partager avec vous ces quelques archives de la même époque que les groupes folkloriques représentent et qui attestent qu’une mode eut lieu dans l’Europe allant même jusqu’aux États-Unis.
Contrairement à ce que l’on peut penser, la mariée a été en noire en dehors des frontières du Portugal. La simplicité des habits des femmes portugaises et leurs beautés restent tout aussi charmantes.
Le groupe folklorique Vivências do Minho de Tourcoing a opté pour ne pas représenter ce type d’habillement de manière délibérée. Préférant montré à la places d’autres vêtements et d’autres occasions plus courantes.
J’apporte juste la précision que bien souvent lors de portraits chez le photographe les personnes retiraient leurs foulards ou leurs chapeaux afin que l’on puisse avoir le plus de détails possibles de leur aspect physique (natures de cheveux, et coiffures) car je le rappelle à l’époque allaient chez le photographe était un luxe, et souvent cela n’arrivait qu’une fois dans une vie.
